Etape 13 : Fin des Westfjords et péninsule de Snæfellsnes

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Etape 13 : Fin des Westfjords et péninsule de Snæfellsnes

Nous sommes arrivés au penultimate jour de notre road trip en Islande avec cette 13ème étape qui nous emmène dans le Nord des Westfjords, face à la réserve naturelle de Hornstrandir, l’un des secteurs les plus préservés de l’île. Ce fut une journée riche en routes, mais aussi en découvertes, pour finalement rejoindre la péninsule de Snæfellsnes, située à l’ouest de l’Islande.

Infos pratiques de l’étape 13 :

  • Temps de route: 6h30
  • Nombre de KMs: 514 kms
  • A faire: Visiter les fjords, Hólmavík, Kirkjufell, Hellissandur, péninsule de Snæfellsnes
  • Camping du soir: Ólafsvík 355, Ólafsvík, Tél: +354 433-6929

Déroulement de l’étape 13 :

Une longue journée sur la route nous attendait, mais nous étions en bonne forme, et cela passe vite face aux merveilles à explorer. Nous n’avons plus craint d’avoir plus de 6 heures de trajet prévues par le GPS. Le départ s’est fait autour de 9h, malheureusement sous un ciel gris et menaçant avec quelques gouttes de pluie, mais ce n’était que le quatrième jour sombre depuis le début du voyage !

Nous avons retrouvé des fjords de taille plus réduite, semblables à ceux du Sud des Westfjords :

Ignorants au départ, nous avons compris que la route du Nord est beaucoup plus longue que celle du Sud. Au lieu d’emprunter simplement une partie du fjord, cette route nous oblige à faire le tour complet de chaque fjord. La raison est simple : ici, les montagnes sont abruptes bien que de faible altitude, rendant la construction des routes le long de l’eau incontournable.

Heureusement, nous avons eu la chance d’observer des phoques (comme durant notre étape 11) le long de la route 61. Ces créatures étaient visibles tout au long du fjord, et nous nous sommes arrêtés à différents endroits pour les admirer, une expérience toujours touchante de les voir évoluer dans leur habitat naturel, avec en toile de fond la plus haute péninsule des Westfjords.

En ces contrées éloignées, il n’est pas rare de croiser des trésors comme cette maison partiellement enterrée, si typique d’Islande. Ce pays regorge de lieux isolés à explorer, encore plus dans les Westfjords.

En fin de matinée, nous avons quitté les fjords pour rejoindre la rive Est des Westfjords à Hólmavík. Ce charmant petit bourg a été notre arrêt pour le ravitaillement en essence et pour déjeuner. Nous avions entendu parler d’un restaurant très typique, Le Galdur – Seafood, réputé pour ses plats savoureux.

Nous nous attendions à ce que les prix oscillent entre 30 et 40€, mais il nous restait assez de couronnes islandaises dans notre budget pour nous offrir un bon repas avant la fin de notre aventure. Bien que nous n’ayons pas eu la chance d’apercevoir de macareux (puffins) en Islande, faute de visiter pendant la pleine saison, nous avons craqué pour ce plat proposé au menu avec ce petit oiseau.

Un véritable délice ! Bien que ce soit un oiseau à l’apparence de viande rouge, son goût est fortement imprégné de la mer, dû à son régime alimentaire piscivore. Une magnifique surprise que nous vous recommandons vivement !

Après Hólmavík, nous avons poursuivi notre voyage sur la route 61 pour retrouver le bas des Westfjords et rejoindre la rive Ouest que nous avions explorée la veille, ce qui nous a permis d’atteindre la péninsule de Snæfellsnes. À cet endroit, la reste de la route 61 est souvent en terre, rendant le trajet beaucoup plus authentique pour accéder à la route 60 et à la côte Ouest.

Nous avons rapidement atteint le petit hameau de Búðardalur, où nous avons fait une halte à sa petite supérette, comme la veille, pour acheter de quoi nous restaurer pour le soir et le lendemain matin. Nous avons laissé derrière nous ce que nous connaissions de la veille pour explorer à nouveau via la route 54 en direction de la péninsule de Snæfellsnes.

La péninsule de Snæfellsnes en Islande

À partir du début de la route 54, qui sillonne la rive nord de la péninsule, les montagnes se dessinent de plus en plus. La péninsule de Snæfellsnes est l’un des endroits où l’activité volcanique a été intense et où elle l’est encore, visible par la diversité des montagnes et de son volcan emblématique situé à l’extrémité de la péninsule : le Snæfellsjökull.

Nous commençons alors cette route petit à petit, avec quelques courts passages de gravier comme ici :

Plus nous avançons dans cette péninsule d’Islande, plus il devient courant de rencontrer de vastes champs de lave, bien connus après près de deux semaines de road trip en Islande. Ce jour-là, l’atmosphère était unique puisque la pluie se mêlait par moments aux éclaircies, créant des panoramas époustouflants.

L’adage sur la météo en Islande est véridique : il est dit que le temps peut changer radicalement en 10 ou 15 minutes, passant d’un grand soleil à une tempête. Nous l’avons vécu ce jour-là avec des alternances entre pluie, vent et éclaircies.

Alors que la journée avançait, nous avons décidé de ne pas nous arrêter dans les petites villes un peu à l’écart de la route, comme Stykkisholmur par exemple, puisque nous avions lu que plusieurs sites étaient à voir à l’extrême Ouest de la péninsule.

Peu après avoir dépassé la petite ville de Grundarfjörður, la mythique montagne de Kirkjufell s’est dévoilée à nous, très prisée des photographes. Bien qu’il ne soit pas possible de s’en approcher de trop près, un parking de l’autre côté de la route permet de la capturer avec une petite cascade magnifique, très proche de la route 54 : la Kirkjufellsfoss.

La pluie nous a incités à ne pas nous attarder trop longtemps, et nous avons rapidement repris la route vers notre dernier camping (déjà !) : Ólafsvík. Nous sommes arrivés au camping de Ólafsvík vers 18h, ce qui nous a permis de nous familiariser avec les lieux et de monter notre tente pendant une éclaircie. Cela nous changeait, car il y avait un peu plus de monde qu’aux Westfjords, nous revenions vers une ambiance plus civilisée, sans doute en raison de la proximité avec Reykjavik.

Il était environ 18h30 ou 19h, sachant que nous avions du temps, nous avons repris la route vers l’Ouest pour découvrir la réserve naturelle de Þjóðgarðurinn Snæfellsjökull, au pied du volcan. Malheureusement, le volcan était complètement caché par les nuages, mais la neige était visible à la limite des nuages. Cette réserve est accessible en voiture, mais il ne faut pas emprunter la route F si vous êtes en voiture de location. Comptez entre une heure et une heure et demie pour en faire le tour et revenir au camping, il s’agit d’une boucle.

Avant d’entrer dans la réserve, nous avons traversé le village de Hellissandur, où de petites maisons typiques ont attiré notre attention pour une pause :

Rapidement, nous sommes entrés dans un vaste champ de lave, avec des couleurs allant du vert au noir, mais avec des paysages grandioses :

Après quelques minutes de route, nous avons eu la bonne surprise de distinguer un petit volcan émergeant du champ de lave, que nous n’avions pas quitté. Un parking se trouve au pied de ce petit volcan, et il est possible d’y gravir le sommet. Il s’agit en fait d’un cratère appelé Saxhólar. Vous en trouverez plusieurs tout au long de cette route !

Au loin, au milieu des champs de lave recouvrant cette partie de la péninsule, nous longeons l’océan en direction de la côte Sud de la péninsule, rejoignant la route 54 pour retourner vers notre camping. Tout le long de cette rive Sud, des points de vue réguliers et de petites marches permettent de s’approcher des falaises.

En approchant de la route 54 pour la rejoindre, nous croisons la route F570, qui mène également à Ólafsvík, mais par une route très escarpée qui se rapproche du volcan Snæfellsjökull. Bien que la route soit recommandée dans le guide, elle n’était malheureusement pas permise pour les voitures de location. Nous nous sommes consolés avec le temps gris, nous disant que nous aurions probablement été dans le brouillard si nous étions passés par cette route.

Nous avons préféré retrouver la route 54 en remontant vers le nord, qui est elle aussi tout aussi belle !

À ce moment-là, les éclaircies étaient plus fréquentes, et le panorama sur l’océan était magnifique, nous offrant un superbe coucher de soleil au camping. Nous avons pris notre repas dans une petite salle chauffée du camping, mais dépourvue d’équipement. Nous avons donc sorti notre réchaud et avons rapidement décidé de nous coucher.

C’était notre dernière nuit en camping en Islande, un petit pincement au cœur bien que, après deux semaines, nous attendions avec impatience le confort d’une nuit à l’hôtel pour notre ultime nuit sur l’île !

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