Etape 7 : Svartifoss, Jokulsarlon et plage de Stokksnes

Etape 7 : Découverte de Svartifoss, Jokulsarlon et la plage de Stokksnes

Pour cette septième étape de notre Roadtrip en Islande, nous nous aventurons dans le Sud et Sud-Est du pays, offrant des paysages de plus en plus époustouflants à explorer : la magnifique cascade de Svartifoss, les glaciers au Jokulsarlon, et la plage de Stokksnes avant de plonger dans les Fjords de l’Est.

Informations pratiques concernant l’étape 7 :

• Temps de route : 4h30
• Distance : 338 kms
• A ne pas manquer : Svartifoss (Skaftafell), Jokulsarlon, Höfn, plage de Stokksnes
• Camping pour la nuit : Fáskrúðsfjörður, Óseyri, 750 Fáskrúðsfirði, téléphone : +354 776 0062, camping.stodvarfjordur@gmail.com

Déroulement de l’étape 7 :

Après une nuit humide en grande partie, nous nous sommes réveillés sous un grand soleil, ce qui était un petit miracle pour cette journée pleine de nouvelles découvertes à faire et un bon nombre de kilomètres à parcourir jusqu’aux Fjords de l’Est. Après un petit déjeuner rapide, nous avons roulé environ dix minutes pour atteindre notre première destination du jour :

Cascade de Svartifoss

Positionnée au cœur du Parc naturel de Skaftafell, la cascade de Svartifoss ne se trouvait pas exactement là où nous l’avions imaginée. Pour y accéder, il faut gravir environ 45 minutes à travers la forêt. Étant matinal, nous avons été les premiers à arriver à l’endroit où nous devions laisser notre voiture, ce qui a rendu un peu difficile la recherche du chemin direct.

Toutefois, rien n’était préoccupant, le temps était avec nous, les montagnes enneigées se dessinaient à l’horizon, et nous avions une forte envie de découvrir cette cascade. Après 30 minutes de marche, la chute de Svartifoss devenait visible, bien que petite, perdue parmi les arbres. Très bientôt, nous arrivions au pied de la cascade, presque seuls sur place !

Nous admirons à nouveau la structure basaltique en forme d’orgues, mais cette fois-ci, d’un angle différent que la veille. Le retour vers le parking fut rapide et offrit une vue imprenable sur les rivières qui se déversent dans la mer au loin. À gauche, durant plusieurs kilomètres, apparaissent d’immenses glaciers, s’étendant presque jusqu’au bord de la mer, un signe que nous approchons du plus vaste glacier d’Europe : Vatnajökull.

Les icebergs d’Islande au Jökulsárlón

Après une trentaine de minutes de route, entourés de glaciers et de mer, nous atteignons l’un des plus beaux endroits d’Islande : le Jökulsárlón, ce lac créé par la fonte du glacier Vatnajökull. Les blocs de glace qui s’en détachent forment des centaines d’icebergs de différentes tailles. Ces icebergs flottent avant d’être emportés par les vagues jusqu’aux plages du Sud de l’Islande.

Il est conseillé de se garer un kilomètre avant le pont qui traverse le lac, afin d’éviter la foule de touristes. On trouve donc des parkings à gauche de la route, souvent bondés. En moins de 100 mètres, en marchant à travers de petites dunes, nous accédons au Jökulsárlón. C’est un moment inoubliable, entouré de peu de touristes et immergés dans l’ambiance unique de ce lieu.

Nous avons flâné le long de ce vaste lac, nous approchant de l’eau. Avec un peu de chance, nous pouvions voir un iceberg se disloquer, produisant un bruit s’apparentant à une explosion, suivi de fortes vagues. Il est aussi possible de ramasser de petits morceaux de glace échoués sur la rive, datant de près de 4000 ans.

Pour les plus aventuriers, plusieurs compagnies offrent des circuits en bateau sur le lac, vous permettant de déguster un verre d’alcool avec un glaçon provenant directement d’un iceberg.

Nous avons déjeuné une savoureuse soupe chaude avec une vue incroyable sur les morceaux de glace se détachant du Vatnajökull, avant de nous diriger vers la plage, de l’autre côté de la route 1. Ici, on peut observer les icebergs échoués sur le sable :

Plage de Stokksnes

Après une heure et demie de route, nous atteignons le début de l’Est de l’Islande, avec un premier arrêt à Höfn pour faire le plein de notre 4×4, coûtant 75€ (10 000 ISK), un tarif raisonnable. Peu de temps après, nous quittons la route 1 pour emprunter une route de terre menant à une plage.

Nous n’étions pas au bout de nos surprises car un droit d’accès était exigé. Le tarif était de 5€/personne, ce qui nous a semblé juste pour visiter un ancien village viking tout en accédant à la plage, avec la possibilité d’apercevoir des phoques dans les environs. Absents de cette fois, nous avons cependant eu l’émerveillement de déboucher sur la plage de Stokksnes, complètement seuls.

Nous y avons pris un goûter de 15 minutes, assis sur le sol, sans croiser une seule personne, profitant uniquement du bruit des vagues. Voilà le charme et la magie de l’Islande. Malheureusement, il était déjà temps de repartir, car il restait encore une bonne heure et demie pour atteindre le camping.

Début des Fjords de l’Est

La dernière portion du trajet nous a conduite progressivement vers les fjords de l’est de l’Islande, sous un ciel radieux jusqu’à notre destination finale. Nous avons commencé à traverser nos premiers tunnels tout en longeant la côte, entre océan et montagnes. Le crépuscule a rendu nos photos encore plus magnifiques, et quelques animaux rares ont croisé notre route !

Il est vrai que la route s’étire lorsqu’on entre dans les fjords, nécessitant de contourner chaque péninsule. Après avoir quitté la route 1, nous avons terminé notre journée sur la route secondaire 96 pour rejoindre notre camping à Fáskrúðsfjörður (un nom difficile à prononcer !).

Ce petit village de 700 habitants a connu de nombreux marins français dans le passé et abrite également un hôpital français. Ce petit coin de terre conserve un lien particulier avec la France : on y trouve un excellent restaurant (assez cher !) et de nombreux panneaux sont inscrits en français.

En arrivant, nous avons découvert un camping assez désert, sans accueil, sans salle à manger, et très peu de tentes, au point que nous doutions même d’être au bon endroit.

Néanmoins, nous avons eu la chance de profiter d’une douche chaude gratuite ! Dernier petit détail, le Wi-Fi n’était toujours pas au programme dans cette région de l’île.