Découvertes pluvieuses pour cette 8ème étape
Nous avons passé le cap de la moitié de notre périple et nous nous dirigeons vers les Fjords de l’Est, Mjóifjörður et Seyðisfjörður, avant de continuer vers le nord en visitant la Cascade Hengifoss et de rejoindre les Hautes Terres le soir-même :
Infos pratiques de l’étape 8 :
- Temps de route : 5h30
- Distance : 354 km
- Visites : Fjord de l’est, Mjóifjörður, Seyðisfjörður, Hengifoss
- Camping du soir : Möðrudalsleið, Möðrudalur, 601 Mývatn, Téléphone : +354 471 1858, fjalladyrd@fjalladyrd.is.
Déroulement de l’étape 8 :
Nous nous réveillons avec une légère déception sous la pluie, après une nuit très fraîche due à notre proximité avec l’océan au cœur de ce Fjord. Pas de temps à perdre, nous avons prévu de visiter les Fjords et de poursuivre notre chemin vers le nord, avec près de 5h30 de route au programme, sans oublier une petite randonnée pour une cascade.
La région Est de l’Islande est bien plus sauvage que l’Ouest, et ce matin-là, nous n’avons pas trouvé de petit-déjeuner à Fáskrúðsfjörður. Nous avons donc pris la route rapidement vers la « capitale » de l’Est, Egilsstaðir, où nous avons trouvé tout le nécessaire. Nous avons déjeuné dans une station-service où nous avons enfin eu accès au wifi, avant de nous mettre en route pour découvrir notre premier Fjord de la journée : Mjóifjörður.
Le fjord de Mjóifjörður
Nous avions entendu dire que ce Fjord était impressionnant car il s’enfonce profondément dans les terres et se dévoile depuis la route. Malheureusement, le brouillard a masqué notre vue. Néanmoins, nous avons continué notre exploration jusqu’au bout du Fjord, presque seuls, entourés de moutons et d’oiseaux, ainsi que de quelques épaves.
L’atmosphère enveloppée de brouillard était là, bien que nous n’ayons pas pu apprécier la vue. Il n’y a pas grand-chose à faire ou voir dans ce Fjord, donc nous avons rapidement pris la direction de notre seconde escale : Seyðisfjörður.
Le fjord de Seyðisfjörður
Bien que les deux Fjords soient très proches, cela n’est pas le cas en voiture ! Nous avons dû repasser par Egilsstaðir pour atteindre le second Fjord, qui mérite le détour. Seyðisfjörður est célèbre pour être le seul point de connexion maritime de l’Europe vers l’Islande. Des ferries en provenance des Îles Féroé, de Norvège et du Danemark font escale ici. Nous avons même croisé des voitures immatriculées en France.
Ce charmant village est magnifique, même sous un temps maussade. L’architecture des maisons, anciennes mais soignées, rend la visite agréable. Ce n’est pas un grand port, seules 1 ou 2 grosses embarcations étaient présentes.
Dans cette petite localité, vous trouverez quelques restaurants typiques proposant de délicieux plats ; il est donc conseillé de vous y arrêter. Bien que les prix soient un peu élevés, ils restent raisonnables comparés à ceux de l’Ouest. Nous avons savouré un plat chaud pour recharger nos batteries et repartir en début d’après-midi.
Nous quittons alors les Fjords pour pénétrer davantage dans les terres. Nous repassons à nouveau par Egilsstaðir pour rejoindre le Lac Lögurinn, que nous longeons par le sud, en direction du sud-ouest. Juste après avoir traversé le pont d’Upphéraðsvegur, nous arrivons au parking qui marque le début de la randonnée vers les deux cascades : Litlanesfoss et Hengifoss.
Les cascades Litlanesfoss et Hengifoss
La montée vers la première cascade, Litlanesfoss, prend environ 20 minutes. Elle ressemble beaucoup à Svartifoss avec ses formations rocheuses en basaltes. Cette randonnée est très impressionnante car elle suit la cascade juste au bord d’un ravin.
Après une nouvelle ascension de 20 minutes, nous arrivons au bout du monde devant le majestueux mur de pierre et d’eau formé par la seconde cascade, Hengifoss, l’une des plus hautes d’Islande. Nous croisons quelques randonneurs au milieu des moutons qui paissent paisiblement ici.
Le bruit de la cascade est puissant, résonnant comme une caisse de résonance, et elle se fait lourdement entendre à mesure que nous nous approchons. Après avoir admiré le paysage et pris quelques photos, il est temps de regagner notre chemin alors que la pluie commence à se faire plus insistante.
Arrivée dans les Highlands – Désert d’Islande
Après toutes ces visites, nous devons encore rouler quelques heures pour atteindre notre camping dans les highlands ; nous ne pouvons pas traîner. Pluie et brouillard nous accompagnent tout au long du trajet, alors que nous quittons à nouveau Egilsstaðir pour nous enfoncer dans les Highlands. La végétation s’amenuise rapidement, plongeant le paysage dans une ambiance lunaire, avec peu de rencontres malgré notre circulation sur la route 1.
La journée touche à sa fin et l’obscurité commence à s’installer. Nous quittons la route circulaire 1 pour emprunter un chemin de gravier et de terre, ne croisant personne. Au bout d’une quinzaine de minutes, nous découvrons un petit village de quelques maisons. Le GPS a eu du mal à nous diriger vers le camping, et nous avons eu la chance de le trouver directement !
Dans ce petit village ? Une église, une ancienne station-service et notre camping, perdu dans le désert. Le camping de Möðrudalsleið propose des repas chauds et des petits déjeuners, bien que les prix soient assez élevés. Le lieu est rustique : la salle commune pour les repas se situe dans une petite maison semi-enterrée, sans électricité ni fenêtres, rendant le réchaud et la lampe frontale indispensables ! Les douches sont dans des cabanes isolées et une chèvre se promène librement sur le site, ajoutant une touche de charme même sous la pluie !


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